Par la fenêtre ou par la porte !

Le documentaire était tout d’abord le récit de l’histoire de la crise sociale de France Télécom Orange. Mais il a été aussi été alimenté par les paroles de nombreux témoins de cette histoire et les analyses des chroniqueurs des audiences du procès qui partagent avec nous leur vision du procès.

Sylvie Topaloff (avocate) et Raphaël Louvradoux (partie civile)

Maître Sylvie Topaloff (Cabinet TTLA) est avocate de la fédération SUD PTT, qu’elle a assistée depuis le dépôt de plainte jusqu’au procès en appel. C’est le cabinet TTLA qui a développé l’argumentation sur le délit de harcèlement moral institutionnel. Maître Sylvie Topaloff a assuré particulièrement la défense des 140 parties civiles dans cette affaire opposant la fédération SUD PTT aux dirigeant.e.s d’Orange.
Elle a été aussi l’avocate des victimes lors des procès de l’amiante, des anciens essais nucléaires de l'armée française, de l'usine AZF, des salarié.e.s de France Télécom, des malades du Mediator et des attentats du 13 novembre 2015.

Raphaël Louvradoux est le fils de Rémi Louvradoux, un salarié de France Télécom qui exerçait le métier de préventeur et a décidé de mettre fin à ses jours en s’immolant le 26 avril 2011 sur le parking de son lieu de travail à Mérignac (33). La famille Louvradoux s'est constituée partie civile et a suivi l’ensemble des étapes de la procédure judiciaire. Les témoignages de cette famille à la barre du tribunal, ont soulevé beaucoup d’émotion.
Au final, la famille Louvradoux a considéré que le verdict en appel était particulièrement injuste car, si les condamnations restaient, les peines de prison ferme disparaissaient.

Emmanuel Dockès (juriste)

Emmanuel Dockès est professeur agrégé de droit français spécialiste de droit du travail. Il enseigne à l'université Paris-Nanterre après avoir enseigné à l'université Lyon 2 et à l'université de Bourgogne.
Dans ses publications, Emmanuel Dockès prône une simplification et une meilleure accessibilité du droit. En 2015, il a fondé le Groupe de recherche pour un autre code du travail qui a publié en mars 2017 un nouveau code du travail quatre fois plus court que le code en vigueur.
Au moment des procès de France Télécom, il a participé à une ébauche de projet de loi qui a été présenté lors d’un colloque au Sénat en janvier 2020.

Pierre Khalfa (économiste)

Technicien réseau, il devient secrétaire fédéral de SUD PTT en charge du secteur télécom de 1996 jusqu’à 2005 et a suivi à ce titre le processus de privatisation de France Télécom.
Il devient membre du Conseil économique, social et environnemental au titre de l’Union syndicale Solidaires, est coprésident de la Fondation Copernic, et est actuellement membre du Conseil scientifique d’Attac.
Il se définit aujourd’hui comme économiste et publie des articles et des ouvrages contre les politiques néolibérales qui s’imposent au niveau international.

Hélène Adam (ancienne élue au conseil d’administration de France-Télécom)

Technicienne experte des Télécommunications, Hélène Adam était représentante de la fédération SUD PTT au Comité national hygiène et sécurité (CHSCT) de France Télécom de 1989 à 2000. Elle représentera la fédération SUD PTT au conseil d’administration de France Télécom, de 2004 à 2008, au moment de la crise sociale des suicides dans l’entreprise.
Elle avait donc une connaissance aigüe de l’entreprise et des débats au sein de sa sphère dirigeante, ainsi qu’une compétence sur les questions de santé au travail. Elle publie en 2013 avec Louis-Marie Barnierun livre « Voyage au coeur des CHSCT - La Santé n’a pas de prix ».
Elles deviendra membre du Conseil économique, social et environnemental au titre de l’Union syndicale Solidaires dans la mandature 2015 - 2021.
Elle est venue témoigner au procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s, au titre d’élue salariée au Conseil d’Administration de l’entreprise.

Danièle Linhart (chroniqueuse)

Danièle Linhart est sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS. Elle a une grande connaissance des nouvelles méthodes managériales qui se sont progressivement imposées au niveau international. Évolution du travail, Nouvelles formes de mobilisation des salarié.e.s, place du travail dans la société… sont des sujets sur lesquels elle a travaillé en publiant de nombreux ouvrages. Lorsqu’un observatoire du stress a été créé en 2007 par les syndicats SUD et CGC d’Orange, elle a tout de suite participé à l’animation d’un comité scientifique en son sein, avec des sociologues, psychiatres, ergonomes, médecins…
Très rapidement, ces travaux d’enquête et de réflexion déboucheront sur un questionnaire aux salarié.e.s et différentes publications.
Elle est venue témoigner aux procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s et a signé des chroniques de ces séances.

Monique Fraysse (médecin du travail)

Monique Fraysse-Guiglini a été embauchée à France Télécom en 1994 et affectée en tant que médecin du travail à la direction opérationnelle de Grenoble. Elle a connu plusieurs mutations et sait les inquiétudes que celles-ci génèrent sur les salarié.e.s. Mais aucune d’entre elles ne ressemble à la crise des années 2000. Aujourd’hui en retraite, elle a tenu à venir témoigner au procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s, où elle a pu démontrer avec force l’étendue de la crise que France Télécom avait connue dans les années 2007-2010 : « Je me souviens d’un salarié venu à l’infirmerie après avoir appris que son poste était supprimé. Il s’était mis à donner des coups dans les murs, dans les meubles, à lancer le téléphone par terre tout en poussant des cris de désespoir. Un autre, à l’annonce de sa mutation, s’était jeté sur son manager pour l’étrangler et avait dû être ceinturé par un collègue qui était présent. »

Jean-Paul Teissonnière (avocat)

Maître Jean-Paul Teissonnière, membre du cabinet TTLA, a assuré la défense de la fédération syndicale SUD PTT. Dès la fin 2009, la question du dépôt d’une plainte au pénal contre France Télécom et ses dirigeant.e.s était posée. Il a très vite privilégié la question juridique du harcèlement moral institutionnel, qui deviendra la clé de voute de la plainte et guidera l’enquête des juges pendant les quatre années d’instruction.

Sébastien Crozier (syndicaliste)

Il se définit lui-même comme un « expert des télécoms, entrepreneur dans l’âme, engagé par conviction ». Il arrive chez Orange en 2001 suite au rachat de sa start-up Internet Télécom. Il participe à la fondation de la section CFE-CGC d’Orange et en prend la présidence en 2006.
La CFE CGC deviendra le premier syndicat de l’opérateur, passant de 2,5% des voix en 2005 à 26% en 2019. En 2017, le syndicat obtient un siège au conseil d’administration.
Sébastien Crozier soutiendra la création de l’Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Télécom en 2007 et soutiendra la candidature de Stéphane Richard à la direction de l’entreprise pour arrêter la crise sociale de France Télécom Orange.
Il est venu témoigner aux procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s.

Dominique Manotti (écrivaine)

Agrégée d'histoire, spécialiste de l'histoire économique du 19ème siècle, elle est d’abord enseignante, au lycée puis en université, en tant que maître de conférences à Paris-VIII Saint-Denis.
Militante politique à l'Union des étudiants communistes dans les années 60, puis syndicaliste à la CFDT jusqu'au milieu des années 1984, elle écrit aujourd’hui des romans noirs à forte connotation politique et sociale.
Elle a tout de suite accepté de venir faire des chroniques d’audience durant le procès en appel contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s.

Annie Thébaud-Mony (sociologue)

Annie Thébaud-Mony est sociologue de la santé, connue pour ses recherches et son travail associatif sur les maladies professionnelles.
Elle est directrice de l'unité Inserm GISCOP93 (Groupement d'intérêt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle) à l'Université Paris 13.
Elle préside l'association Henri Pézerat (santé, travail, environnement) et ne cesse de dénoncer la crise de la santé au travail et l'impunité des crimes industriels.
Elle est porte-parole de Ban Asbestos France, une association française s’occupant des risques engendrés par l’amiante.
Elle est venue rédiger des chroniques d’audience durant le procès en appel contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s.
Dernier ouvrage paru en 2014 aux éditions La Découverte, « la Science asservie ».

Patrick Ackermann (syndicaliste)

Patrick Ackermann, technicien réseau Télécom, était en responsabilité nationale au secteur télécom de la fédération SUD PTT au moment de la crise sociale de France Télécom Orange.
Fondateur de l’Observatoire du stress (SUD-CGC), il a pu impulser un travail d’enquête national sur les risques psychosociaux dans l’entreprise et un recensement précis des suicides qui faisaient entrer Orange dans une crise sans fin.
Ce travail a débouché sur l’interpellation de la direction générale du travail et finalement sur le dépôt d’une plainte de la fédération SUD PTT avec constitution de partie civile, grâce au concourt du cabinet TTLA. Il était ainsi le premier intervenant au procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s.

Nicolas Galépidès (syndicaliste)

Nicolas Galepides a été au secrétariat fédéral de la fédération SUD PTT pour le secteur postal. La Poste a elle aussi été confrontée à de nombreux suicides de facteur.rice.s ou de cadres, mais ces cas pourtant très graves n’ont pas débouché sur une remise en cause des méthode de la direction.
Dans le film, il témoigne sur la façon dont la direction de la Poste a finalement banalisé ces suicides.

Jean-René Delépine (syndicaliste)

Jean-René Delépine est syndicaliste de SUD Rail en charge des questions juridiques. La SNCF a elle aussi eu une situation de crise dans le cadre de réorganisations massives et de mobilités forcées. La crise des suicides continue à la SNCF et, pour l’instant, la reconnaissance de ses responsabilités de la part de la direction d’entreprise est encore limitée et les familles sont souvent désemparées.

Marine Desmortiers (syndicaliste)

Marine Desmortiers est syndicaliste à SUD Éducation en Seine-Saint-Denis. La situation de l’Éducation nationale est aussi problématique avec l’apparition de nombreux cas de dépression, voire de suicides, sans que la responsabilité du ministère ne soit véritablement engagée.
Marine Desmortiers cite le cas d’une directrice d’école qui a signé son suicide avec une lettre très circonstanciée, mais son geste est resté sans reconnaissance d’une quelconque responsabilité de sa hiérarchie.

Sylvie Catala (inspectrice du travail)

Sylvie Catala était inspectrice du travail sur le 15ème arrondissement de Paris où se trouvait le siège social d’Orange, place d’Alleray. Pendant la crise sociale de 2006-2010, elle a été saisie par des syndicalistes qui découvraient le Code du travail et ses iRP, après que la loi de 2003 ait décidé de la privatisation totale de France Télécom.
Sur la base de ces interpellations, après avoir été mandatée par le directeur du Travail, elle transmettra un procès-verbal au procureur de la République pour harcèlement moral institutionnel.
Le dépôt de plainte de la fédération SUD et sa constitution en partie civile, suivis des mêmes démarches par les autres fédérations syndicales, donnera encore plus de poids à ce procès verbal : deux juges d’instruction seront désignés.

Jean-Claude Delgènes (directeur de Technologia)

Jean-Claude Delgènes est ancien chargé de mission du ministère de l’Industrie. Il est le fondateur du groupe Technologia en 1989. Une des activités essentielle du groupe est d’assurer des expertises sur les risques psychosociaux au sein des entreprises. Le cabinet a mené notamment des missions au sein de France Télécom avec une enquête auprès des 115 000 salariés, qui sera décisive pour constater les conséquences de la politique de suppression d’emplois de la direction. Le cabinet s’est impliqué dans « L'appel des 44 » pour la création d'un observatoire des suicides.

Stéphane Richard (ancien PdG d’Orange)

Stéphane Richard est haut-fonctionnaire. Il a fait plusieurs allers-retours entre le public et le privé. Il est devenu directeur général d’Orange en mars 2010 et PDG en février 2011, en pleine crise des suicides dans l’entreprise. Après le départ de l’ancienne direction, il a restauré un climat social apaisé mais maintenu une tendance aux suppressions d’emplois et au maintien d’un fort niveau de dividendes.
A l’occasion du procès de France Télécom Orange, il ne fera pas appel de la condamnation d’Orange et engagera une politique d’indemnisation des victimes.
Il a annoncé sa démission en novembre 2021 à la suite de sa condamnation dans l’affaire Tapie - Crédit lyonnais.

Eric Beynel (syndicaliste)

Eric Beynel était porte-parole de l’Union syndicale Solidaires au moment de la crise des suicides de France Télécom Orange. Très investi sur les questions de santé au travail, il s’investira dans la création d’une « Boite à Outils » sur le site de Solidaires pour donner des informations sur les moyens d’action dans les entreprises, au sein des CHSCT par exemple.
C’est sur ce site que seront aussi publiées les « chroniques » du procès France Télécom, des témoignages de personnes de la société civile, sociologues, psychologues, acteurs, écrivains…
Ces « chroniques » seront publiées à l’issue du procès de 2019 dans le livre « La Raison des plus forts ».

Rachel Saada (avocate)

Rachel SAADA est avocate au Barreau de Paris au sein de « l’Atelier des Droits ». Elle est spécialisée en droit du travail et en droit de la sécurité sociale et de la protection sociale - qualification spécifique: " droit des accidents du travail et des maladies professionnelles et faute inexcusable ".
Elle a fait condamner au tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Nanterre pour « faute inexcusable » le Technocentre de Guyancourt (Yvelines) après le suicide d'un salarié. Après la reconnaissance de ce suicide en accident du travail, l’épouse de celui-ci ainsi que ses frères et soeurs voulaient que la responsabilité de Renault soit établie.
Elle assistera aux procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s et rédigera une chronique de ces séances.

Roland Gori (psychanalyste)

Roland Gori est psychanalyste, et professeur émérite de psychologie et de psychopathologie clinique à l'université Aix-Marseille.
Il participe en décembre 2008 à la création du mouvement « l’Appel des appels ». Cet appel qui a reçu plus de 20 000 signatures et en compte actuellement 80 000, dénoncait un « phénomène idéologique et de convergence de méthodes qui vise à araser l'humain au profit des logiques comptables et marchandes ».
Il viendra aux procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s et rédigera une chronique de ces séances.

Thomas Coutrot (statisticien, économiste)

Statisticien et économiste, militant associatif, ses recherches et interventions portent sur les liens entre travail, santé et démocratie. À ce titre, il anime aujourd’hui les Ateliers Travail et Démocratie, après avoir participé eu groupe des Économistes atterrés, en passant par l’Appel des économistes pour sortir de la pensée unique, le Réseau d’alerte sur les inégalités, la Fondation Copernic, AC-DC (Les Autres Chiffres du Chômage)… et Attac, dont il a été membre du Conseil scientifique, coprésident puis porte-parole de 2009 à 2016.
Il est évidemment venu assister aux différents procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s et a rédigé une chronique de ces séances.

Jean Auroux (ancien ministre)

Jean Auroux était ministre du Travail dans le gouvernement d’Union de la gauche de François Mitterrand, de 1981 à 1983. À ce titre, il a fait adopter les « lois Auroux » qui ont notablement modifié le code du Travail. C’est l’encadrement du pouvoir disciplinaire du chef d’entreprise, la création d'un droit d'expression des salariés sur leurs conditions de travail, l’attribution d'une dotation de fonctionnement au comité d'entreprise, l'instauration d'une obligation annuelle de négocier dans l'entreprise, sur les salaires, la durée et l'organisation du travail. C’est aussi l'instauration d'un droit de retrait du salarié en cas de situation de danger grave et imminent.
Mais c’est encore la création du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), qui aura la possibilité d’aller en justice.
Ces lois ont été remises en cause ces dernières années avec les Ordonnances Macron qui ont considérablement affaibli les droits des salariés au sein des entreprises.

Thibault Cassier (syndicaliste)

Thibault Cassier, technicien réseau, est actuellement délégué syndical de SUD PTT à Orange en région parisienne. Il fait partie d’une génération militante qui est arrivée après le départ des Lombard-Wenes-Barberot. Mais il est témoin d’une persistance des pressions sur l’emploi, avec la poursuite d’une politique de sous-traitance qui a des conséquences néfastes sur l’organisation du travail et sur la dégradation du service donné aux « usagers »… Orange reste encore sous la pression des marchés financiers qui exigent toujours plus de dividendes, au détriment des emplois et des conditions de travail.

Juliette Bourgeois (avocate)

Juliette Bourgeois est avocate en droit du travail, titulaire d’un DEA de droit social à l’Université Paris II - Assas. Elle plaide particulièrement pour la défense de salariés discriminés en raison de leurs origines, de leur appartenance syndicale, de leur état de santé et de leur sexe. Elle intervient aussi en matière de risques psychosociaux en lien avec les questions de discrimination, de harcèlement moral, sexuel et physique.
Elle intervient bénévolement a la permanence Conditions de travail et santé à la Bourse du travail de Paris ainsi qu’en maison de justice, au profit des salariés les plus démunis.
Elle a accepté de venir assister aux procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s et a rédigé une chronique de ces audiences.

Gérald Le Corre (inspecteur du travail)

Gérald Le Corre est inspecteur du travail, délégué syndical CGT, membre de l’Union départementale CGT de Seine-Maritime.
Il a souvent été inquiété, voire persécuté par sa hiérarchie pour avoir dénoncé la dégradation des conditions de travail des inspecteurs dont l’indépendance et l’autonomie sont remises en cause ces dernières années.
Gérard Le Corre s’est aussi illustré dans l’affaire de l’explosion de l’usine de Saipol à Dieppe en 2019, alors que les conditions élémentaires de sécurité n’étaient pas respectées.
Il est venu assister aux procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s et à rédigé une chronique de ces audiences.

Sophie Taillé-Polian (député)

Sophie Taillé-Poilian est actuellement députée écologiste du Val-de-Marne, membre de l’intergroupe de la NUPES. Nous l’avions rencontrée à l’occasion du premier procès contre France Télécom Orange et ses dirigeant.e.s, alors qu’elle était sénatrice du Val de Marne. Elle nous a aidés à organiser un colloque en janvier 2020 dans les ors du Sénat, avec la participation de représentant.e.s de confédérations syndicales et de juristes : l’exemple de France Télécom doit amener à un sursaut alors que la situation du travail en France atteint un niveau de dégradation inquiétant.
La participation de représentant.e.s politiques est restée très marginale, ce qui est difficilement compréhensible.
Pendant le procès en appel, Sophie Taillé-Poilian, a accepté de participer à notre projet de documentaire pour interpeller l’opinion publique.