Les chroniqueur·ses, ce sont plus de 80 personnalités (sociologues, juristes, économistes, artistes…) qui, à la demande de Solidaires, sont venus assister à une audience du procès - en première instance et en appel - et en ont fait le récit. Les chroniques du premier procès ont été publiées en 2020 dans un recueil intitulé « La raison des plus forts ».
Pour le film, nous avons voulu prolonger cette démarche à travers des entretiens avec des chroniqueur·ses. Nous sommes heureux de partager ici certains passages que le film n’a pas pu intégrer ou développer.
Pour plus de clarté, nous les avons regroupés par thématiques.
1. L'appel
Faire appel, c’est recommencer le procès, avec toute la cruauté que ça peut représenter pour les victimes. Le procès en appel a été mené de manière très différente de la première instance.
2. L'indécence et le mépris
Postures de déni et d’arrogance, les prévenus n’ont aucun doute sur le bien-fondé de leur stratégie et affirment qu’aucun signe de malaise généralisé ne leur était parvenu.
3. Le management par le chiffre
On substitue au monde du vivant un monde virtuel, le monde numérique. On finit par croire aux chiffres comme d’autres civilisations ont cru aux esprits.
4. La santé au travail
En 2017, les ordonnances Macron mettent fin aux CHSCT (Commission d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail). Une catastrophe atomique « comme si on avait cassé le thermomètre pour dire qu’il n’y a plus de fièvre ».
5. Le bilan
Une histoire qui peut servir d’épouvantail pour les patrons et qui peut aider à la connaissance des droits pour les travailleurs.
6. Et maintenant
Aller vers de nouveaux droits pour les travailleurs, de nouveaux contre-pouvoirs, parce que la démocratie dans l’entreprise passe d’abord par la défense de la santé.